La selva, Ecuador

Quelques mots sur notre petite ballade de trois jours  dans la Selva, la jungle amazonienne au pied des Andes et des volcans... Détrompez vous, étant courageux mais pas du tout témeraires, nous sommes restés a l entrée de l'amazonie et n'avons donc pas cotoyé les anacondas, mygales... Pout tout dire, notre arachnophobie galopante nous a presque fait hesiter... mais a part quelques cafards et des araignees ( enormes mais a distance relativement raisonnable) pas de panique!

  Première étape dans un refuge pour animaux où les singes battifolent dans tous les sens : torongo, aragna, ecureuil...Ils sont très très très affectueux hum. Ils cotoient  un Koati ( pas roux mais noir, les poitevins friands du parc de Blossac apprecieront) et un boa... Ce sont surtout des animaux récuperés a la douane.

 

Puis nous avons passé du temps au bord des rios puyo et pastaza, plutot une zone habitée par des indiens Kichua. Notre guide, Cesar, est quant a lui d'origine Shuar, ethnie habitant plutot au sud du Rio Pastaza ;pour les connaisseurs , ce sont les reducteurs de tête.. (technique qui n est plus d actualité depuis 50 ans). Il dirige un projet écologique vers Macas appelé Selva Vida et , le tout en espagnol, il nous a longuement parlé des defis a relever pour les jeunes generations quant a la protection de la faune et flore locale (mise en place de regulation des quotas de chasse, creation de reserves pour pecher, education des plus jeunes) Nous avons principalement arpenté la foret alentour a patte, en direction de cascades perdues... Le deuxieme jour a été un peu rude, cinq heures de marche dans la jungle a tracer le chemin a la machette et pour finir nager avec nos vetements en boule sur la tête pour arriver a la cascada redonda , accessible seulement a la nage... Je pense qu'on avait un peu l'air d indiana Jones au rabais... couverts de boue et d égratignures... Le spectacle de la nature , belle mais isolée et hostile, en valait vraiment le coup..